Seule, sur les routes, toutes les saintes journées
Seule, tellement toute seule sur les routes, les chemins, les sentiers…
pendant cette période de confinement et de Pâques.
Ne pas croiser âme (humaine) qui vive.
L’éloge de la solitude a beaucoup été faite dans les livres spirituels.
Si elle est sans aucun doute bienfaisante pour réfléchir, méditer, lâcher prise, prier, nous finissons par apprécier à sa juste valeur la compagnie d’êtres humains.
Un sourire, un hochement de tête, un bonjour, quelques paroles bienveillantes nous vont droit au cœur, et nous désaltèrent autant qu’un verre d’eau fraîche.
Nous prenons conscience de la valeur de la convivialité, de la chaleur humaine, de l’échange, du partage.
Heureusement, pendant cette solitude imposée, il y a la présence de la Nature. (même en ville).
Les rayons réchauffants du soleil, le chant des oiseaux, les fleurs aux balcons, un miaulement de chat, ou un chien qui aboie, le goût savoureux des fruits ou légumes ……
La nature nous aide, nous réconforte, nous sauve.
Si nous avons la chance d’être à la campagne ; les papillons, coccinelles, bourdons, pies, corbeaux, pigeons, hirondelles, ânes, chevaux nous offrent leur beauté et leur liberté.
Et oui ! Toutes ces petites choses normales, auxquelles nous ne prêtions pas tellement attention, deviennent des cadeaux journaliers.
Que tous ces chemins de solitude nous mènent au chemin de notre cœur et de celui des autres, pour une vie future encore beaucoup plus belle !
PS : La chanson de Gérard de Palmas, «Seul sur la route» trottait dans ma tête pendant les sorties autorisées de cette période de Semaine Sainte.
Nadine Adam