En ce 25ème jour de confinement de l’année 2020.
Je voudrai écrire ce petit mot pour ce chinois (ou chinoise) qui a mangé avec plaisir des testicules de pangolin et qui a demandé le supplément du menu : les ailes de chauve-souris (version actuelle) demain nous apprendrons peut être que la pandémie a une autre origine, allez savoir ! Qui est tu ? Auras-tu le courage de te dévoiler ? Qui que tu sois et ou que tu habites, grâce à toi on vit une période formidable.
MERCI, grâce à toi on a pris conscience que la vie est importante, que nos proches sont indispensables. Que j’aime ma compagne Momo à Paris et ma fille Audrey qui est en première ligne au comptoir de la pharmacie à Bruxelles ou elle effectue son stage de fin d’études (elles me manquent), que mes amis me manquent également. Le confinement nous a appris à être plus solidaires, à s’apercevoir que l’on avait des voisins, des proches, des anonymes indispensables au bon fonctionnement de notre société, des soignants dévoués et remarquables, et que dans notre entourage il y avait besoin de donner de l’aide, un regard, de l’attention, un sourire ou plus. Merci à WhatsApp et à Skype. Merci pour la nature qui reprend ses droits, on entend les oiseaux chanter, les poissons se rapprochent des côtes, les animaux sauvages respirent de nouveau sans stress. Les avions ne volent plus dans le ciel. Plus d’embouteillages sur les routes. Avez-vous remarqué que l’air est plus sain. Les circuits courts s’organisent, on découvre de nouveau les producteurs locaux. On prend le temps de lire, de cuisiner, de redécouvrir des documentaires, d’écouter les musiques que l’on aime, de réfléchir, de penser, d’échanger.
MAIS on a perdu notre liberté essentielle, celle de circuler librement, de vivre comme bon nous semble. De plus, un flicage sournois s’est immiscé dans notre vie. Nos données sont étudiées et épluchées avec attention, on nous prépare des lendemains «tracés». La bouillie médiatique et ses fameux experts nous polluent l’air. Les chefs religieux prêchent dans le vide, certains voient dans le COVID 19 une bénédiction divine. Les réseaux sociaux prouvent leur nocivité par leurs échanges agressifs et nuls, news ou fake news ! Le comportement des individus n’a pas changé. Les petits commerces sont fermés mais les chaines d’hyper sont ouvertes, les sites de vente par internet explosent leurs objectifs en exploitant les petits livreurs et leurs employés. Ou est la logique ? Les nantis des grandes villes se sont empressés de quitter le navire et d’aller s’installer dans les campagnes. Des dénonciations de voisins sont actées. Certains politiques extrémistes (de droite et de gauche) veulent nous préparer un avenir incertain en caressant nos bas instincts et en travaillant sur le fameux triptyque : désinformation, communication, intoxication.
EN RESUME : il nous faut repenser notre futur, redéfinir nos comportements, partager une solidarité non pas de faits mais d’actes. Pour que jamais nos valeurs ne s’éteignent. Je me pose des questions et j’espère apporter des réponses. Qui suis-je en tant qu’humain ? Que puis-je faire pour contribuer à un avenir meilleur ? Dois-je m’améliorer mais dans quel domaine ? Le chantier est vaste et ouvert, nous n’aspirons pas au repos parce que nous sommes en mouvement. «Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin».
«Au nom de l’humanisme universaliste qui fait de chaque être humain le cœur de notre humanité à tous, il paraît indispensable que chacun garde et cultive raison et dignité, esprit critique et philosophique, science et conscience».
A TOUS : Joyeuses fêtes : Pâques, Pessa’h, Ramadan. Portez vous bien et n’oubliez pas vos proches, ouvrez vos yeux et votre cœur. Haut les masques.
JB