Petit coucou de l’étang du coucou
Le confinement m’aura permis de découvrir, lors des sorties «promenades animaux», «l’ étang du coucou».
Il est bien évident que ce joli point d’eau émeraude ne pouvait s’appeler qu’étang du coucou, puisqu’en y arrivant, le chant de cet oiseau magique résonne en échos interminables …
Quelques canards y amerrissent en ricochets sur les vaguelettes.
De temps à autres, des carpes exécutent un salto arrière.
Des milliers de têtards qui viennent de naître s’ébattent autour des rives, sous la surveillance de leurs parents.
Toutes les nuances de vert cohabitent ; de l’eau, à l’herbe, aux différents arbres, un peintre s’y régalerait !
Des bancs tout autour de l’étang invitent à la contemplation…
Vérifiez que vous avez de l’argent dans les poches, selon des légendes, le chant du coucou le ferait fructifier !
(c’est sans doute mieux que la bourse en ces temps-ci)
Nadine Adam
Etang du coucou de Pulversheim (Alsace)
Je confine, tu confines, nous confinons
Est ce qu’il ne vaut mieux pas sentir l’odeur du blé
plutôt que conjuguer le verbe confiner.
Et rêver sans arrêt au virus Corona.
Est ce qu’il ne vaut mieux pas profiter encore de cette belle vie,
plutôt que se noyer dans cette grande pluie.
Est ce qu’il ne vaut mieux pas penser aux malheureux qui n’ont rien à manger,
Plutôt que de stocker des «tonnes» de denrées,
que nous aurons la nuit du mal à digérer.
Est qu’il ne vaut mieux pas revivre chaque instant, danser, rire, boire et chanter ;
Plutôt que s’enfermer dans la morosité. Souffrir en confiné ou mourir comme un supplicié.
Est ce qu’il ne vaut mieux pas voir briller les étoiles et perdre son orgueil en pratiques futiles.
Plutôt qu’entendre dire, «tu as raison Ma mie moi qui suis le plus fort, je m’en vais maintenant combattre l’ennemi, enfourcher le cheval de mon ami ZORRO pour ramener Presto de la Chine patrie, les masques de protection pour mon peuple chéri ! peu importe le prix pour ma belle Nation».
Gengis Khan mon chéri, pas le même pays, désolé mon «petit» maitresse te le dis !
reviens rapidement de l’empire du milieu et entre dans l’action
et cela sans détour ta mission accomplie,
tu seras le vainqueur de cette pandémie,
accueilli en héros de toutes ces décennies.
Est ce qu’il ne vaut mieux pas penser à nos Aînés qui ont contribué à l’éclat du pays
et qui perdent la vie ;
nous les avons aimés, rebaptisés les «vieux» en les sacrifiant, car jugés «inutiles» ils sont morts isolés, sans regarder la lune, en pleine solitude, par des décrets stupides.
Plutôt que d’écouter ces prophètes philosophes, ces experts visionnaires dans la guerre d’égo qui disent et contredisent, tout et son contraire, aux paroles erratiques voire drastiques «on arrive plus à suivre».
Est ce qu’il ne vaut mieux pas, dans le calme des villes, écouter le cri des mouettes qui brassent dans le vent,
entendre les fleurs qui poussent, bousculées par une tranquille brise ?
Plutôt que suggérer, que cette atrocité, pourrait faire l’économie de pensions reversées…
Vous auriez dû penser qu’après cette hécatombe, et ces milliers de tombes vous perdriez bientôt tout votre électorat ! Alors pour une fois il faut anticiper pour vous reconvertir dans des laboratoires, -et là vous connaissez-, en petits rats martyrs et à votre tour être manipulés.
FIN
Notes de l’auteur
Ce texte est une fiction toute ressemblance avec des personnages et des situations existantes n’est que pure coïncidence.
ACTE 2 LE DÉCONFINEMENT
Je dé-confinerais, tu dé-confineras, nous dé-confinerions, peut-être ? Je n’ose plus conjuguer.
Le 11 MAI ARRIVE
Plus jamais de mensonges, plus jamais de mépris, plus jamais d’arrogance, ni même de violence.
Après cette expérience tirons des conclusions, de toutes les façons Messieurs les décideurs et tous les beaux parleurs «JAMAIS PLUS COMME AVANT».
MORALE : Cela vous pend au nez, car demain c’est pour vous ! vous serez retraités et je rirais très fort là-bas dans l’au-delà et je verrais alors comment vous le vivez …
Seule, sur les routes, toutes les saintes journées
Seule, tellement toute seule sur les routes, les chemins, les sentiers…
pendant cette période de confinement et de Pâques.
Ne pas croiser âme (humaine) qui vive.
L’éloge de la solitude a beaucoup été faite dans les livres spirituels.
Si elle est sans aucun doute bienfaisante pour réfléchir, méditer, lâcher prise, prier, nous finissons par apprécier à sa juste valeur la compagnie d’êtres humains.
Un sourire, un hochement de tête, un bonjour, quelques paroles bienveillantes nous vont droit au cœur, et nous désaltèrent autant qu’un verre d’eau fraîche.
Nous prenons conscience de la valeur de la convivialité, de la chaleur humaine, de l’échange, du partage.
Heureusement, pendant cette solitude imposée, il y a la présence de la Nature. (même en ville).
Les rayons réchauffants du soleil, le chant des oiseaux, les fleurs aux balcons, un miaulement de chat, ou un chien qui aboie, le goût savoureux des fruits ou légumes ……
La nature nous aide, nous réconforte, nous sauve.
Si nous avons la chance d’être à la campagne ; les papillons, coccinelles, bourdons, pies, corbeaux, pigeons, hirondelles, ânes, chevaux nous offrent leur beauté et leur liberté.
Et oui ! Toutes ces petites choses normales, auxquelles nous ne prêtions pas tellement attention, deviennent des cadeaux journaliers.
Que tous ces chemins de solitude nous mènent au chemin de notre cœur et de celui des autres, pour une vie future encore beaucoup plus belle !
PS : La chanson de Gérard de Palmas, «Seul sur la route» trottait dans ma tête pendant les sorties autorisées de cette période de Semaine Sainte.
Nadine Adam