Catégorie : La Lettre de l’Afjet

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Phalanstère, familistère

Du Phalanstère de Fourier au Familistère de Guise : lecture en Utopie !

Des noms inhabituels, et pourtant des expériences sociales intéressantes.
Alors le phalanstère, c’est quoi, ou plutôt c’était quoi ?

Un regroupement d’habitats pour la vie harmonieuse d’une communauté. Une véritable petite cité dans laquelle chacun apportait ses compétences au service de tous. Partage qui pouvait aller jusqu’au partage des ressources. Utopie pourrait-on dire. C’est Charles Fourier- 1772-1837- qui a eu cette « folle » idée.

Et le familistère ? Idée reprise par Jean-Baptiste André Godin qui conjugua les mots famille et phalanstère. L’idée s’étoffe avec non seulement la vie communautaire mais des magasins coopératifs, des salles communes, et tous les services nécessaires à la vie quotidienne.

A croire que Charles Fourier et André Godin étaient de grands idéalistes et de grands visionnaires !

Le phalanstère, une philosophie sociale
Pour Fourier, l’homme est mû par douze passions :

Cinq sensitives qui se rapportent aux cinq sens,
Quatre affectives qui assurent les rapports entre individus (l’amitié dans l’enfance, l’amour dans l’adolescence, l’ambition dans la maturité, le « familisme », c’est-à-dire le sens de la famille, dans la vieillesse),
Trois enfin distributives qui sont fondamentales, et assure le lien sociétal : la passion d’intrigue, de rivalité, qu’il appelle la cabaliste, ou contrastante ; la passion opposée, qui pousse à l’accord et à la coopération – la composite, ou exaltante ; enfin la passion de la diversité et du changement, qu’il dénomme joliment la papillonne, ou alternante.

Toutes ces passions étant synthétisées par une treizième, l’harmonique.

«Si le phalanstère est bien une communauté, il ne prétend pas à instaurer l’égalité : il est ouvert aux riches et aux pauvres, qui, répartis en cinq classes, peuvent y vivre selon leurs moyens, dans des pièces plus ou moins grandes, en prenant des repas plus ou moins raffinés, un peu comme feraient les clients d’un hôtel qui comporterait plusieurs tarifs et plusieurs catégories de régimes. L’inégalité, pour Fourier, «entre dans le plan de Dieu». Mais, en offrant à tous les mêmes services collectifs sous le même toit, le phalanstère vise à rapprocher les esprits et les cœurs.»

(extraits du site : La Colonie de Condé-sur-Vesgre)

Un détour dans le nord de la France

A quelques encablures de la Belgique et de Paris, Guise mérite le détour. Non seulement pour son patrimoine architectural, pour les bords de l’Oise, pour sa quiétude……… et surtout pour « son Palais Social », beaucoup plus joli comme appellation que « cité ouvrière ».

Aujourd’hui entrée dans le Domaine public, la cité de Guise est devenue musée. Une visite incroyable.

Le phalanstère de Fournier, avant-gardiste, était considéré comme un hôtel coopératif. 400 familles y vivaient, cultivaient, travaillaient pour le bien de la communauté.

Ce concept a trouvé écho jusqu’aux Etats-Unis au XIXe.

Un arrêt à Condé-sur-Vesgre.
Inspirée à ses débuts des théories de Charles Fourier et rare représentante d’un projet de « phalanstère », « la Colonie » a connu diverses métamorphoses et a traversé les siècles. Elle offre aujourd’hui un cadre d’étude intéressante à tous les férus de l’histoire des premiers socialismes et organise régulièrement des colloques. Une véritable résidence partagée.

Le Bâtiment principal de « la Colonie » de Condé-sur-Vesgre. Le palais social.

La Colonie
Route de la Chesnaye, 78113 Condé/Vesgre
contact@la-colonie.org
Tél  : 06 62 71 90 35

La Cité Familistère
«Jean-Baptiste André Godin nommera sa cité « Familistère » par analogie avec phalanstère mais aussi pour l’en distinguer. Le Familistère est industriel : il s’élève non pas à la campagne mais dans les faubourgs d’une ville, à proximité de la manufacture qui emploie les travailleurs. Les 500 appartements du Familistère hébergent 1 500 à 2 000 personnes. Le système de cours et de coursives du Palais social transpose de façon originale la rue-galerie du Phalanstère : les atriums vitrés des grands hôtels parisiens sont toutefois pour Godin une référence aussi importante que celle de la rue-galerie fouriériste. Le belvédère du pavillon central et la place du Familistère sont bien sûr des « citations » de la tour d’ordre et de la place du phalanstère. Par contre, le groupe formé par les écoles et le théâtre du Familistère est parfaitement inédit.»

« Ce n’est plus à bâtir le taudis du prolétaire, la maison du bourgeois, l’hôtel de l’agioteur ou du marquis. C’est le Palais où l’HOMME doit loger. Il faut le construire avec art, ensemble et prévoyance ; il faut qu’il renferme des appartements somptueux et des chambres modestes, pour que chacun puisse s’y caser suivant ses goûts et sa fortune ; puis il y faut distribuer des ateliers pour tous les travaux, des salles pour toutes les fonctions d’industries ou de plaisir. »
Victor Considerant, Description du Phalanstère, 1848.

La cité Familistère
Place du familistère – 02120 Guise
03 23 61 35 36
accueil@familistere.com

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La Vanlife

La Vanlife ? Un premier salon insolite et innovant.

Ils sont 5000 à aimer voyager en vans, fourgons, ou véhicules aménagés pour vivre des vacances autrement et plus encore que des vacances.

C’est à Rennes que se tiendra en avril le 1er salon dédié au voyage en véhicules aménagés, en un mot nouveau : à la VANLIFE.

Certains se disent « les nouveaux nomades », d’autres vivent à l’année dans un utilitaire aménagé.… Ces amateurs prônent le retour à une vie plus simple, lus proche de la nature, plus respectueuse aussi, plus solidaire.

VANLIFE EXPO souhaite inciter les voyageurs en véhicules aménagés, à se rendre dès que possible dans ces établissements pour les soutenir concrètement, dès leur ouverture, prévue entre le printemps et l’été 2023. Dimanche 16 avril, une table ronde sur le thème « Vanlife et Campings » sera donnée à leurs côtés, animée par le journaliste Stéphane Messer et en présence de Nicolas Dayot, Président de la FNHPA. (Fédération Nationale de l’Hôtellerie de Plein Air). L’objectif : discuter de la situation sur place et des avantages des bivouacs dans les campings, pour les voyageurs en véhicules aménagés.

Opération « Tourisme Solidaire », en soutien aux 5 campings détruits par les incendies en 2022 à La Teste de Buch (33). L’Office du Tourisme de La Teste de Buch sera présent au salon Vanlife Expo, pour représenter la région et les 5 campings, touchés par les incendies de 2022 et actuellement en travaux.

Une expérience à tenter. Why not ?

 

Vanlife Expo
Parc des Expositions de Rennes – Hall 8 – Parking A (gratuit) face au hall d’accueil

Samedi 15 et dimanche 16 avril 2023 – De 10h à 19h
Foodtrucks et concerts sur place

Infos et billetterie en ligne sur vanlife-expo.com
Contact presse

Pauline CHOTEAU l padamRP Nantes
02 51 86 19 06
pauline@padampadampadam.fr 
padampadampadam.fr

 

 

 

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Holiday on ice

EN TOURNÉE DANS TOUTE LA FRANCE
Un spectacle qui ne connaît pas de frontières terrestres !

Après trois ans d’absence, l’un des spectacles sur glace les plus prisés au monde revient en France pour une grande tournée dans 22 villes jusqu’au 30 avril 2023.

L’un des plus grands spectacles du monde
Pour Sarah Abitbol aussi, qui sera l’invitée d’honneur pour deux numéros inédits, cette année 2023 sera placée  sous le signe de la renaissance et de l’espérance. Elle racontera sur la glace, son incroyable histoire en tant que patineuse médaillée en 2020 aux championnats du monde mais aussi de de femme qui a su renaître de ses cendres.

A la découverte de planètes insolites
Après deux spectacles annulés du fait de la Covid-19, « SUPERNOVA 2023 », le nouveau spectacle d’Holiday on ice est un véritable hymne à la vie. Le public pourra partir à la découverte de planètes insolites, d’être magiques dans une grande aventure cosmique où l’amour rime avec toujours.

L’immensité inimaginable de la galaxie
Embarquez pour un autre monde où le partage, l’amitié et l’amour ne connaissent pas de frontières terrestres. Laissez-vous entraîner dans une histoire d’une richesse fascinante. C’est une véritable odyssée poétique et spectaculaire, de la blancheur immaculée de l’Arctique à l’immensité inimaginable de la galaxie.

Les couleurs chatoyantes des aurores boréales
Cerise sur le gâteau, les patineurs n’évoluent pas uniquement sur la glace mais également au-dessus, sur l’histoire d’un duo amoureux. Holiday on ice SUPERNOVA, c’est aussi 40 patineurs et 350 costumes qui vous emporte vers les couleurs chatoyantes des aurores boréales.

La France illuminée par les étoiles des neiges
Vous pourrez courir applaudir ces artistes prestigieux à Limoges le 1er mars, à Bordeaux du 3 au 5 mars, à Montpellier les 7 et 8 mars, à Lyon les 11 et 12 mars, à Chambery les 14 et 15 mars, à Nantes du 17 au 19 mars, à Châteauroux les 21 et 22 mars, à Tours les 25 et 26 mars, au Mans les 28 et 29 mars, à Dijon les 1 et 2 avril, à Epernay les 4 et 5 avril, à Lille du 7 au 9 avril, à Rouen les 11 et 12 avril, à Cergy du 14 au 16 avril, à Metz les 18 et 19 avril, à Marseille les 22 et 23 avril, à Clermont les 25 et 26 avril, pour finir en beauté à Toulouse les 29 et 30 avril.

INFORMATIONS PRATIQUES
SUPERNOVA 2023
Le nouveau spectacle d’Holiday on ice en tournée un peu partout en France de Caen à Marseille en passant par Toulouse jusqu’au 30 avril 2023.

Plus d’infos sur www.holidayonice.fr

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Mende, un séjour, un arbre !

Mende, un séjour, un arbre !
Des cadeaux aux futures générations

Selon l’auteur, Jean Giono, dans «l’homme qui plantait des arbres», c’est la générosité et la patience dont a fait preuve Elzéard qui fait de lui un homme exceptionnel et exemplaire. A travers ce texte fictif, l’auteur veut nous montrer qu’un homme ordinaire peut accomplir des choses extraordinaires en faisant preuve de patience et de détermination.

L’Office de Tourisme Mende – Cœur de Lozère plante La Forêt de Demain
Des objets souvenirs durables pour compenser l’empreinte carbone des trajets des voyageurs.
Alors que le transport est le premier secteur émetteur de CO2 et qu’il est difficile de voyager, se déplacer ou faire du tourisme sans émettre de CO2, notamment pour se rendre dans les territoires moins bien desservis en moyens de transport bas carbone, l’Office de Tourisme Mende – Cœur de Lozère expérimente sur son territoire un dispositif permettant de compenser l’empreinte carbone liée aux trajets des séjours qu’il commercialise.
Déjà engagé depuis plusieurs années sur la thématique du tourisme durable via une requalification et une adaptation de l’offre touristique de son territoire, l’Office de Tourisme souhaite aller plus loin dans cette démarche en apportant une réponse concrète aux voyageurs sans cesse plus attentifs à l’impact carbone de leurs déplacements (Etude Booking.com 2022).
Enjeu d’autant plus important pour les territoires ruraux moins bien desservis en moyen de transport bas carbone et qui souhaitent maintenir toute leur attractivité faces aux destinations plus facilement accessibles par le train ou plus proche des grands centres urbains.
Lauréat du challenge Open Innovation de l’ADEME «#Tourisme : souvenirs et territoires durables» au mois de décembre 2022, le dispositif La Forêt de Demain débute sa phase d’expérimentation sur le territoire de l’Office de Tourisme Mende – Cœur de Lozère.
La Forêt de Demain est né de l’idée de créer un lien entre la forêt, le bois et les voyageurs tout en les impliquants dans une démarche à impact positif sur le territoire qu’ils visitent.
Il s’agit concrètement de compenser les émissions de CO2 des trajets des séjours commercialisés par l’OT Mende – Cœur de Lozère en engageant une action de renouvellement forestier sur le territoire. Le financement de la parcelle forestière est assuré par l’Office de Tourisme sur la base du coût de la tonne carbone recommandé par le GIEC (100 € à l’horizon 2030). D’après une analyse menée sur les séjours commercialisés ces dernières années, l’empreinte carbone moyenne d’un trajet est estimée à 250 kg, alors qu’un arbre selon son âge et son essence va capter une quinzaine de kg de CO2 chaque année.
Dès 2023, un premier espace de biodiversité composé de 500 arbres aux essences diversifiées sera donc créé sur le territoire de la Communauté de Communes Cœur de Lozère. Si l’Office de Tourisme assure le financement de l’opération, ce sont les voyageurs qui planteront virtuellement un ou plusieurs arbres (selon l’empreinte carbone de leur trajet) via l’application «La Forêt de Demain». Bien que l’acte de plantation soit réalisé virtuellement, c’est un objet souvenir durable, fabriqué localement à partir de la ressource forestière du territoire, qui prend la forme d’une carte postale en bois sur laquelle est imprimée un QR Code qui assure la médiation entre la parcelle forestière et l’application digitale.
Objet souvenir et application qui permettront aux voyageurs, au fil du temps et des années, de se remémorer leur séjour en Lozère, de suivre l’évolution de la parcelle forestière et de mesurer l’impact environnemental de leur écogeste (captation carbone, impact sur la biodiversité,…).

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Street art à Saint Ouen

Street art à Saint Ouen

Courrez-y car cette expo «Urban Paris» se terminera le 28 février.

Les stars du Street-art investissent l’ancienne patinoire de Saint Ouen pour offrir aux amateurs une expo incroyable. Ils seront 35 à être présents dont Bansky, Invider, Obey………

Des ateliers, des workshops, des showcases tout à fait exclusifs. Ajoutez à cela un bar, des concerts de rap et d’électro et la boutique pour offrir ou garder pour soi un souvenir de cette expo. Flâner, regarder, écouter, participer aux ateliers, voilà une sortie pleine de surprise et un grand moment de plaisir.

Ce tout nouveau spot arty et éphémère se veut être une passerelle entre l’art contemporain et l’art urbain, pour une parenthèse colorée et décalée. Alors profitez en sans modération.

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Le café de La Tourelle

Le café de La Tourelle,
Un bistrot «cachet», caché au cœur du Saint Germain historique.

Le lieu est bien planqué entre deux rues, la rue Serpente et la rue Hautefeuille, à deux pas du boulevard Saint Germain et du boulevard Saint Michel. Le café occupe le rez-de-chaussée d’un ancien hôtel particulier, l’hôtel de Fécamp, à la façade discrète, habillée d’une tourelle du XVIe.

L’intérieur du café de la Tourelle ressemble à un décor de film des années 50 avec ses publicités d’alcool sur fer blanc émaillées accrochées au mur, ses tables de marbre sur galbes de fonte et son bar en bois de cerisier. Gabin ou Ventura ne seraient pas de trop ici, Simenon y avait sa table.
Côté cuisine, une carte  équilibrée dans la plus pure tradition française des bistrots, cuisinée avec délicatesse. Le boeuf bourguignon est réellement mijoté au vin, l’andouillette frites multiplie les A, le potage sent bon le légume frais, le baba est à tomber (avec modération), tous ces plats sont faits maison.
Côté vins, on dégustera à la carte un superbe Chinon rouge et un excellent Chablis.

Le service est rapide, très rapide même et l’addition est plutôt légère.
Le café ferme assez tôt en soirée (21 h) et le service n’est plus assuré à partir de 20 h 30. (22 h le samedi). Fermé le lundi.
Attention, toutefois. Le café changera de propriétaire dans quelques semaines. A priori la succession semble en continuité, mais on ne saurait aller y faire assez vite un petit tour. Au café de la Tourelle.

À proximité
La rue Hautefeuille est une très ancienne rue de Paris, dont on retrouve la trace au Moyen Âge sous le nom de « rue de la Barre » . Outre l’Hôtel de Fécamp, édifice classé aux Monuments Historiques depuis 1948, remarquable par son échauguette en cul-de-lampe, la balade s’impose dans le quartier où les libraires et maisons d’éditions se sont succédés, du libraire Vanier à l’éditeur Arthus Bertrand jusqu’au couple Flamand, fondateurs des éditions du Seuil.

De nombreux artistes, auteurs et peintres et politiques ont fréquenté les établissements de ces rues au XIXe, et la présence d’un cinéma d’art et essai MK2 Hautefeuille, situé au croisement de la rue Serpente, est une marque de cette forte empreinte culturelle.

Pour résider pendant un court séjour parisien, l’hôtel du Lys est idéal. Établissement de charme, situé au 23, rue Serpente, à l’adresse d’un ancien hôtel particulier ayant vu se succéder des gens de la haute noblesse jusqu’à la Révolution et qui vit Rimbaud s’y établir, il est parfaitement situé dans le quartier de la Monnaie.

Comment y accéder ?
Le café de la Tourelle 5, rue Hautefeuille 75006 Paris.

Métro 4 Station « Saint-Michel » ou
Métro 10 Station « Cluny – La Sorbonne ».
RER B et C Station « Saint-Michel – Notre-Dame ».
Bus lignes: 24, 47, 63, 86 et 87.